La peur nue comme souvent interdit la parole
Et les fils qui tricotent les paupières aux points des lèvres et du front
Le blanc des yeux chavire dans la gélatine du semi-réel

Au milieu des récifs qui errent dans l’espace disloqué
Quelle force pourra donc arracher cet échoué sans compas
Qui n’est plus rien qu’un vieux chiffon brûlé ?

- Lui avec violence bientôt jeté tantôt très lentement supplicié -

Quelle force pourra donc arracher cet échoué sans sextant
De cette torpeur qui va et soudain déchire
- Sinon à partir du cyclone qui s'élève
Le tournant alizé catalyseur de cendres ?