Ses yeux étaient ardents
Ils brûlaient d’envie
Ses pas hésitants
Elle redoutait l’interdit

Le voile cachait mal sa beauté
Sa féminité outrageuse était un défi à laideur du tissu
La fièvre du désir la brûlait
Et sa sueur entachait la couleur immaculée de l’étoffe

Ce qui émanait d’elle était bestial
Ce qui la retenait était inhumain
Plus qu’un supplication, ce que disait son regard était un appel
Un ordre

Ce soir j’ai senti un vent de liberté malmener les branches de l’inertie

Ait Slimane Hamid

Tu décris fort bien la fièvre du désir, du désir presque bestial. L'interdit qui la retient vient elle de lois humaines ou divines ?

Adn

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toute la question est là mon cher ami

"Ce qui émanait d’elle était bestial
Ce qui la retenait était inhumain"

et plus loin ...

"Ce soir j’ai senti un vent de liberté malmener les branches de l’inertie"

Bravo pour ces vers forts et magnifiques et cette superbe évocation du désir (désir peut-être même renforcé par l'interdit)

Et ce parallèle entre le bestial et l'inhumain, qui les rapproche et les oppose à la fois, et ouvre un débat sur ce qui fait partie de l'humain ....

Amitiés

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Christophe