Je t'ai toujours attendue sur la surface du poème
Scrutant l'horizon lointain qui devrait te pointer
Des silhouettes identiques, la tienne pas la même
Je ne t'ai vue venir, dommage! mon rêve est avorté
Tu m'as manqué, merveilleuse des belles dames,
Belle et bonne mine que l'imagination peut enfanter
Sur le vers, j'ai dressé humblement ma tente
L'oeil braqué sur les sentiers de toute rime
Comme si tu étais, dans la vie,propre amante
Ah si tu savais comme elles étaient belles les cimes!
Je suis le poète qui écrit aux oiseaux, ils chantent
Une légère plume esseulée soutenues par des plumes
Et toi, dans ton château d'insensible à mes pleurs
Tu n'es au courant de mes tourments et de mes plaintes
Je t'attendais le coeur dans la main durant des heures
L'oeil me trompait et accentuaient mes douleurs ses feintes
Ton attente lourde a durement affligé mon coeur
Que vaut la vie si les malheureux sont ignorés par les saintes?