Qu'endors tu donc ,reflets voilés,Janus à visage de cire voilant mille ballets
à jouer à l'ange candeur étalée,à miroiter l'aube depuis un lac satané.
Le soleil n'est pas à vendre,à croire le tamiser c'est bâtir dans le sable
et la gueule des tempêtes ,un temple obsolète peuplé de vide affamé.
Ce mont vert à croire à la cime ériger,à le voir au revers cela
change l'orée,dévoile la face décorée sous des marches de verre,
que vois tu donc du faîte de l'arbre ô poète?!
Le rare dort là et d'or son minerai et sans hybride étrangeté sous
l'éclat pur d'un regard qui en silence lit le bleu et n'y mêle impureté.
Qu'endors tu donc ! reflets voilés,sur les dunes ,le sang des lunes
Visage éteint des mirages et des marches cachant naufrage.
C'est de l'ombre qu'on voit mieux une lumière,et du mont
à planer haut le condor n'étend l'aile sans airs que pour être
libre,ivre ...ivre ..et suivre le jour qu'endort la nuit tombée.
Le rare dort là et d'or son minerai et sans hybride étrangeté sous
l'éclat pur d'un regard qui en silence lit le bleu et n'y mêle impureté.
Et de dune à dune marchaient les éclats vifs des lunes
devant les pas du Marcheur..penseur..panseur,pansant les heures
cassant miroir après miroir ,brisant le code des particules.
Marcheur lis moi ton coeur !
Hé Marcheur! encore une lune est tombée.