Toujours
Te souviens tu encor du temps de la jeunesse?
Nous parcourions tous deux des sentes inconnues,
Tous deux cheveux au vent avec les jambes nues.
Nous n'avions pas encor découvert la tendresse...
Mais le temps a passé... dans la joie, la tristesse
Dans les rides des jours aux chagrins advenues,
Dans le rire ou, parfois, les larmes retenues,
Tendus vers ces futurs que notre espoir caresse.
Ton visage a vieilli, comme le mien... Pourtant,
Il reflète sans fin ton éternel printemps.
Ton sourire toujours rayonne de lumières.
Tes yeux restent pour moi des astres radieux,
Des perles de saphir cachés sous tes paupières.
Tes yeux n'y voient plus clair, mais ils sont toujours bleus...
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Avec mes amitiés
Alain
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""- Ah ! Monsieur ! Que seraient les hommes sans les femmes ?
- Ah ! Madame ! Ils seraient rares ! Très rares !""
(Mark Twain)