Plume de satin Inscrit le: 6/3/2012 De: |
Voyage Surgi de nulle part, l’esprit vient incarner La vitale matière en plasmo-accrétion… Noyé dans l’amnésie, un être en immersion S’échoue sur la rive de l’instant nouveau-né…
Et l’être rit et chante et s’amuse et voyage Et il aime, est aimé, et, son devoir assume Et il pleure, il souffre et vieillit, se consume, Et il part lentement vers la fin de son âge…
Il recherche en la vie la raison magistrale, S’interroge, étudie, ne trouve que Sibylle ; Tantôt une lueur le mène sur une île Mais le plonge à nouveau vers un antre abyssal…
Lorsque le corps laissé à son involution Bien après le trépas s’unit à la poussière, Tandis qu’il voyage vers la grande lumière, L’être déshabillé laisse là ses haillons.
Naître en cette existence est mort d’une autre vie, Puis mourir ici-bas, une naissance ailleurs ; Lorsque tinte le glas et que résonne l’heure, L’être s’approche enfin de son plus grand esprit.
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