Tu es mon cœur, reste là
Les amis ne le savent
Tu le sais, n'est-ce pas?
Les amis tout bravent
Comme un oiseau, me voilà
Me voici, minutes brèves

Candidao, nulle visite!
Je vis le déplaisir
Je le dis et j'insiste
Je n'ai le goût de lire
Je la dépiste
Je ne peux qu'écrire

Et toi, Capricorne!
Tu ne me comprends alors!
Mon ciel est morne
Je ne lis, j'écris et je dors
Son ombre me borne
J'entre ici, je sors

Adn, tu ne m'as compris!
Quand je me démène
Tout ne me sourit
Et j'ai des peines
De comprendre les beaux écrits
Je commente, je gêne

Et même toi, belle Jessye!
Que je lisais, qui me lis
Elle pas là, je ne suis ici
Un état d’âme, pas d'oubli
On me comprend, je dis merci
Nulle distance, nul conflit

Nady! je suis bon lecteur
Je lis bien et j'apprécie
Homme sensible et rhéteur
Ni farceur, ni farci
Dans l'amour, je meurs
Dans l'amitié, je vis

Demandez tout à Mustafa
Il sait tout de moi
J'aime les bons plats
Je passe d'émoi en émoi
Et me voici et me voila
Après un jour, après un mois

Dites à Laure, je dois respect
Aux cavaliers du vers
Halyçon le sait
Si ce ne sont les revers
Augmentant assez
A automne vide, riche hiver