Dans l'interstice de l'aube
où s'arrêtent les songes,
la pluie surprend soudain
la face de la forêt.
La terre veut s' éveiller
de sa pudeur profonde
et ses yeux ruisselants
prennent de vagues reflets.
Les nuages laissent glisser
des larmes automnales,
imprégnant l' atmosphère
de fraîcheur et d'essences.
Les cieux osent à peine
évoquer, chancelants,
le soleil obscurci
qui pleure son indigence.
Galia
----------------
Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.