Je me revois assis sur ma triste monture,
Et prêt a quitter mon marais de solitude ensorcelé,
Admirant tes collines de chair et d'acier,en quête d'aventure,
Naviguant sur la chaloupe de ton regard ou sur un taureau ailé,
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Bravoure cachée sous la sensibilité de mon armure,
Aspiré par la bouche de ta lune noire,
Prêt a traverser entre nos deux rives, cette passerelle si dure,
tétanisé sous la vue du precipice, cette couléé de lave ,ce dragon barbare
Invulnérable, prêt à te déliberer de ce donjon de solitude,
Sous les catapultes du désir, j'ai cru brisé tes remparts,
Ton château fort et ses solides murailles,
Envahit, pris d'assaut sous les archers de part en part...
Et évidement le carrosse de notre romance, n'a pas pris les bons rails
Logé devant cette forteresse de silence ,s'édifiant de tes murs
ô excalibur prêt à terrasser ,à célébrer les funérailles
Des spectres de plomb de cette forêt enchantée ,prés du fémur,
Introniser dans le royaume de tes pensées , tel le dernier samouraï,
En arrachant la langue du dragon de tes nuits, devant l'écuyer de mon âme mure...