CONTE D'ETE
Le temps se suspendit aux regards aimantés,
Sombrant au noir des yeux, mêlant leurs âmes nues.
Un parfum d'interdit de cruelle beauté,
Précieux, exhala fragrances ingénues.
Alors, comme frémit de rais électrisés
Le firmament d'été chargé de lourdes nues,
La foudre en coup subit laissa tétanisés
De son choc radieux ces deux cœurs mis à nu
Et déchaîna l'orage où halète la chair.
Et comme le nuage en un brutal éclair
Faisant crever au ciel le fracas de l'ondée,
En sacre fusionnel, des larmes de rosée
Aux refuges secrets de leurs corps altérés
De l'amour ont scellé leurs nocturnes baisers.
N.G.
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