Comme j'aimais...
Choisir un sapin en forêt,
Enivrée de la sève odorante,
Revenir les doigts collés,
Gouter les bourgeons!
Apeurer le geai,
Lui chien de la forêt,
Eclair ses jolies ailes bleues!
Et sa plume porte bonheur,
Pour l'éclat d'un chapeau!

Comme j'aimais...
Passer prés du piège à loup,
En imaginant des histoires insolites...
Puis... il ne fallait pas oublier,
Le fagot de bois mort,
Pour les gaufres croustillantes,
Oui Lombarde la belle salers*
Avait mis bas, un veau magnifique,
Le lait mousseux jaunâtre,
Une matière grasse idéale pour ce met.

Comme j'aimais relever les nasses
Dans la rivière couverte de feuilles...
Ces truites aux éclats d'argent!
Régaleraient la famille,
Parfois quelques écrevisses,
Enfant de la campagne profonde,
Dans une nature luxuriante,
Tout était abondant,
Rien n'était défendu
Mais nous ne détruisions pas.

Comme j'aimais ces longs hivers
Les glissades sur une simple planche,
L'igloo que nous arrosions le soir,
Les longues marches, ou le traineau
Quand notre ardennaise audacieuse
Se jetait dans les congères!
Oui ce sont "des plaisirs démodés"

Lilas9
Salers race de vache dans le Cantal
Le piège à loup existe encore

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la poésie est le parfum de l'ame

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