J'ai traversé la grande plaine,
Blancheur de porcelaine,
La belle poudreuse étincelait,
En cliquetis prés de la futaie.
Grand paradis blanc, ciel de méthylène!
O froideur! J’ai serré mes mitaines,
Dans ce paysage muet, mystérieux,
J'ai contemplé, adossé contre un pieu.
Des fermes isolées en basaltes bleu,
Dans un silence qui vous émeut,
La, vivent des cultivateurs en autarcie,
De l'hiver, espérant une éclaircie.
J'ai rejoint le haut plateau,
Déjà le soleil comme un bandeau,
Embrasait de mille feux l'horizon,
Moi j'ai "chanté à perdre la raison"
Lilas9 Promenade au cœur de l'Artense(Auvergne)
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la poésie est le parfum de l'ame
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