Prisonnier de ton île...
Mon Amour,
Tu m'infliges tes propres contusions cardiaques,
Oui, tu sais... Cette forme de tristesse.
Tu as repris ton rythme, ton tempo solitaire.
J'aurais voulu regarder tout au fond de tes yeux,
changer ton attente à la rencontre de nos mains,
Mais c'est ici,
Que je sens la réalité de cet amour,
et ta forme de tristesse...
L'or tombait du plafond de la chambre noir-argent,
N'est plus que suie qui peine à se défaire,
de mon cœur, de ma tête,
de ses pensées tenaces où je t'imagine mon Amour...
Je t'ai tendu la main..?
Mais ce n'est pas ma main que tu as saisi...
Je sais mon Amour,
Tu ne peux faire les choses correctement,
Je souris car ce vers te ressemble,
et tes incertitudes m'ont d'autant plus imprégnées de toi.
"Je ne peux te sortir de ma tête,
Et mon ventre me fait mal..."
Cette fuite te permet t-elle d'y voir plus clair?
Vois-tu encore nos morceaux de cœur?
Espère-tu encore refléter ce bleu dans tes yeux?
Je deviens accroc à cette forme de tristesse,
Je ne suis pas près de mon amour,
Patiemment attendre tes mots...
Mais écris les sur le sable...
Sur cet île où est prisonnier ton Robinson.
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" Laisser crever c'est pas un crime quand on est économiste" D.Saez