Hommage Ă tous ceux qu'on aime et qui partent, toujours trop tĂ´t.
A l’infini
Voila presque un an,
Que tu es partie,
Tu me manques tant,
Mon cœur refuse l’oublie.
Tu as bien vécu,
Et c’est le sens de la vie,
Ses paroles dépourvues,
N’ont jamais plu,
A mon cœur transi.
T’aurais du vivre à l’infini !
Noël approche,
Mon ventre se serre,
Comme un reproche,
Trop sincère.
Les fĂŞtes de famille,
Vont être dépeuplées,
Mes yeux brillent,
Mais pour pleurer.
Je pense sans relâche,
Au dimanche après midi,
Les cartes en folie,
Les apéros et les pistaches.
Tu as bien vécu,
Et c’est le sens de la vie,
Ses paroles dépourvues,
N’ont jamais plu,
A mon cœur transi.
T’aurais du vivre à l’infini !
Quelques meubles sont lĂ ,
Des cadres ornent les murs,
Le passé est une blessure,
Qui ne cicatrice pas.
Pourquoi faut-il attendre,
De voir les gens disparaitre,
Pour s’apercevoir qu’on regrette,
Leur présence tendre.
Je t’aime de tout mon être,
Je t’aime comme un enfant,
La douleur qui pénètre,
Nous rend que trop vivant.
Tu as bien vécu,
Et c’est le sens de la vie,
Ses paroles dépourvues,
N’ont jamais plu,
A mon cœur transi.
T’aurais du vivre à l’infini !
J’aurai aimé te l’écrire,
Quand tu Ă©tais vivante,
Pour voir ton sourire,
Sur ton visage de battante.
Dans le sablier de la terre,
OĂą le sable est carnage,
Les hommes sont rouage,
L’engrenage de fer.
On me dit vulgairement,
Que plus jamais,
Tu n’auras de regret,
De peine, de tourment.
J’espère que ton pierrot,
T’attends tout là haut,
Dans une belle maison,
Ornée de fleuraison.
Dit lui bonjour et Ă bientĂ´t.
L.P