Un ver de terre,
terre à terre et sans terre,
se terre et puis s'enterre.
Moults récipiendaires,
en pareil cas obèrent,
qu'un tel ministère,
ne les déconsidère.
Sans le sou et bien nu,
la chose qui s'affaire,
aux esprits convenus,
resterait prolétaire.
La saison de l'hiver,
a pour elle le temps,
comme la vie des hommes
et ceci pour longtemps.
Un jour le ver de terre,
son devoir accompli,
sortit de dans la terre,
comme il aura grandi.
Un repos mérité,
l'attend là sous la pierre.
Le sol a hérité,
de plantations entières.
Comme juste récompense,
la nature généreuse,
donnera descendance
et une vie heureuse.
Et pour ne rien gâcher,
dans ses nuits sans sommeil,
le lombric inspiré,
écrirait des poèmes...
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Je crois à la force de la poésie