La jeunesse
Le frisson Ă©ternel,
Des vibrations de la gratte,
Nous remplis de décibels,
Et d’énergie écarlate.
Le monde est à bâtir,
De nos mains on imagine,
De nos mains on dessine,
Un univers couleur saphir.
L’impossible n’existe pas,
Dans nos tĂŞtes fugueuses,
Tout y est réalisable,
Même si on sait déjà ,
Que la vie est furieuse,
Furieusement instable.
La jeunesse est vivante,
La jeunesse est bruyante,
Battante et courageuse,
Puissante et scandaleuse.
Nous avons soif,
D’être écouté,
Sans les baffes,
De l’autorité.
On cherche une place,
Même pas très grande,
Pour enfin exprimer,
En toute liberté,
Sans risque d’amende,
L’art de nos pensés.
On a une vision,
Certes différente,
De ce bastion,
Empli d’amiante,
Qu’on appelle la terre,
Les temps ont bien changé,
La vie a évoluée,
Depuis votre enfance,
Messieurs la France,
N’est plus en guerre.
Nous avons du respect,
Pour votre histoire,
Pour toutes vos gloires,
Jusqu’au moindre fait.
Nous vous remercions,
Car nous le savons,
Ce que nous avons,
Naquit de vos actions.
Mais de grâce,
Ne critiquez pas,
Nos menaces,
Sont dédiées à cela,
Qui se croient supérieurs.
Ceux qui crachent,
Sur nos comportements,
Disant qu’à leur âge,
Ils Ă©taient plus sages,
Bien moins délinquants,
Eduqué à l’eustache.
A tous les amnésiques,
Pour qui ça arrange,
De déformer idyllique,
Le passer d’ange.
Nous crions haut et fort,
La jeunesse se marre,
Bien de voir vos corps,
Gras comme du lard.
Nous avons du courage,
Et de l’intelligence,
Messieurs votre France,
Est aussi notre ouvrage.
L.P