Nuit solitaire
Promenade au cœur de la nuit,
Je me hisse dans la nuit ténébreuse,
Etranges vociférations dans les buis,
Le grand cerf brame, cri alangui.
Comme une saccade de rots,
Mélancolie, saisie mes entrailles,
Au cœur de la futaie de ce boqueteau,
A se croire dans un champ de bataille.
Oh forêt mystérieuse, ou se profilent…
Ombres chinoises devant lune d’argent,
J’ai peur, mais de curiosité je jubile,
Cri rauque du cervidé, tel un tyran.
Roi de ces hauts lieux il parade,
Ses bois claquent sur le vieux chêne,
C’est étrange, ainsi est son aubade,
A ses biches il tend des chaines.
Lilas
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la poésie est le parfum de l'ame
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