AU VENT MAUVAIS...
Peinture de mon amie Evelyne Diaz
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Comme un voilier sur l'atlantique
Tranchant telle une lame d'or
Meurent les ailes du condor
Dans un désordre accrobatique.
Le cou tendu vers l'horizon
Planent ses voiles volcaniques
L'Aquilon creuse des sillons
De sa colère allégorique.
Sa fureur porte des cols blancs
De dentelles et de guipures,
Le rapace emplumé de vent
Couvre la mer de forfaitures
Repus d'ivresse au temps mauvais
Les vagues, éternelle anaphore
Dans l’aire du rapace ailé
Domptées se couchent à l'aurore...