Les oiseaux sont là, pas elle



Les oiseaux sont revenus chanter leurs romances
Annonçant un beau printemps futur qui traine
On écoute leurs beaux airs et nous sourit la chance
La très longue attente ne s'est pas avérée vaine

Ils volent près et renait, comme un enfant, l'espoir
De merveilleuses promenades entre les champs
Et de rencontres chaleureuses lors des soirs
Avec les amis intimes du cœurs, avec les amants

Le monde est un vaste jardin peuplé de poèmes
Des refrains doux proviennent de tous les bords
Musique qui émerveille et hommes et femmes
Et sont guéris de leurs nuisibles maux les corps

Les âmes émues apprécient et deviennent légères
Elles sont vite débarrassées de leurs douleurs
Oubliant l'ancien ennui enduré et le gout amer
De la solitude de ces longs jours sans couleurs

A tous ces plaisirs offerts, je reste indifférent
Elle s'est éclipsée, mon étoile, ma belle amante
Sous les chants de l'espoir déjà annoncé, je l'attends
Comme un nomade esseulé qui a perdu sa tente

Elle est le chant le plus suave pour mon plaisir
Elle est l'hirondelle qui fera mon doux printemps
La seule chance possible qui me reste à saisir
Est de la voir parmi d'autres charmes de la saison