Oh, les chevaux, chevaux de bois
Tournez, tournez, tournez encore
Tournez longtemps, courez par trois
Jusqu’aux batailles indolores
Bordant les rues et les drugstores
Des fêtes, foires et folklores.
Tournez chevaux au grand galop
Hennissant de vos dents trop jaunes
Et de vos yeux sans un sanglot
De l’extinction de cet automne
Tournez, tournez, rien de m’étonne !
Sans tinter un de vos grelots.
Tous en rond dans un bel ensemble
Il n’y aura pas de vainqueur
Que ce soit au pas ou à l’amble
Foulez aux pieds nos pauvres cœurs
Vous en extrayez la liqueur
Du souvenir à ce qu’il semble.
Et vos chanfreins pourtant trop droits
N’auront de cesse en l’insistance
De ma sacrer reine ou bien roi
D’imagination de l’enfance
De tout ce qui reste en partance
En me laissant en désarroi.
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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)