La brume de l’enfance
Voila que surgit,
Sans même prévenir,
Une frĂŞle nostalgie,
J’ai une envie de chialer,
Qui me ronge le cœur,
En cette fin de soirée.
Je n’aurai pu penser,
Qu’un jour détesté,
Me monterait ces pleurs,
Moi qui m’étais dit,
De garder l’avenir,
Comme meilleur ami,
Je me plonge sans défense,
Dans l’océan de souffrance,
Qu’est la brume de l’enfance.
La maison familiale,
Aux fenĂŞtres joviales,
Commence Ă disparaitre,
Elle nous a vues grandir,
Elle nous a vues sourire,
Et souffrir aussi parfois,
Les jouets du désir,
Le coffre Ă plaisir,
Se rompt en Ă©clat,
Ne laissant apparaitre,
Qu’une ombre martiale,
Hideuse carte postale,
De l’océan de souffrance,
OĂą se perdent les sens,
Dans la brume de l’enfance.
Les dimanches en famille,
Les repas d’anniversaire,
Me reviennent par mille,
Les batailles de polochon,
Les câlins plein de tendresse,
Les flacons de l’ivresse,
M’enivre et me vrille,
L’esprit de calvaire,
A grands coups de fusil.
Je tourne en rond,
Je frappe et me blesse,
Je suis tenu en laisse,
Dans l’océan de souffrance,
Avec mes rêves d’insouciances,
Et la brume de l’enfance.
Mais an fond je me rassure,
En m’disant que cette blessure,
Et plutĂ´t de bon augure,
Car si j’ressens tout ça,
Aujourd’hui au fond d’moi,
C’est grâce à mes parents,
Qui ont couvert de velours,
Et arrosé d’amour,
Mon enfance en diamant.
Merci papa, merci maman.
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