Je bouge lentement,
Suspendu Ă un fil.
Un grotesque gisant,
Vertical, inutile.
Et je revois ma vie
Tel un constat futile
Comme une ignominie
Superflue et Puérile.
Je ne t’attendais pas.
Sans même t’espérer,
Je n’imaginais pas
Que tu puisses exister
J’ai grandi avec toi
Quand je t’ai rencontrée
Et j’ai trouvé ma voie
Dans ton sourire rêvé.
Mais tu ne m’aimes pas,
Je suis sans intérêt,
Et je crève de ça,
Crétin désespéré.
Tout ce qui vient de toi
Pour moi, touche au sublime
Mais le peu qui m’échoie
Est pour moi un abîme,
Car si loin de tes bras
La vie n’a aucun sens.
Que puis-je faire, moi
De la triste romance ?
En ce jour j’ai trouvé
Ce que je devais faire
Pour ne plus encombrer
Ce sinistre univers.
Porter loin de mes yeux,
Filigrane terrible,
L’ovale majestueux
De traits inaccessibles.
Alors, ici je pends,
Je ne touche plus terre.
Cette vie que je rends,
Maintenant m’indiffère
Et tourné vers le ciel,
Mon regard sans vie
Ne voit plus ton soleil
En ce jour maudit...
...En ce jour béni.
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Nous aurions tous besoin d'ĂŞtre la merveille de quelqu'un d'autre.