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     Mireille et Armand
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Expéditeur Conversation
Bari
Envoyé le :  6/4/2014 21:14
Plume d'or
Inscrit le: 17/3/2012
De: vichy
Mireille et Armand
Sur le chemin qu’usent chevaux et juments
Bordés de guimauves, chardons piquants
Et de pâquerettes en infinis lacs ondoyants
Réchauffées par le doux soleil éblouissant
Voici la belle Mireille sur son cheval blanc
Dans sa mise innocente de bel enfant
La poitrine gonflée les cheveux au vent
En légers habits à la couleur de safran
Fragile créature ramure de printemps
En croupe au galop dans les champs
Le corps fléchi les jambes accolées aux flancs
S’étire en sursauts et brefs mouvements
Sur l’échine de la monture cheminant
Aux rythmes des élans vers l’avant
Et des retentissements des sabots crépitant
Du magnifique cheval au pelage blanc
A la lisière de la rivière Armand le paysan
Pauvre qu’il est, attaché à son champ
Usé par les semailles de l’avant printemps
Et les labours de l’automne et l’hiver passants
Savait qu’il n’est ni de sa classe ni de son rang
De loin il la voyait passer le cœur souffrant
Que peux-t-il faire pour Ă©teindre le feu ardent
Cet amour qu’il cèle en son cœur depuis longtemps
Les jours passent et le mal accroît à chaque instant
De fortune il ne possède qu’un logis vétuste et béant
Une chienne des poules un coq et une jument
Qui lui servent de bêtes de traits et d’accompagnement
Hérités des aïeuls de ses parents
Croyant que la vie ne souriait jamais aux indigents
Mais seulement aux riches et aux audacieux gens
Après une matinée de lourds labeurs si fatigants
L’âme peinée et le cœur épris considérablement
S’est allongé à l’ombre d’une motte de chiendent
Lorsque qu’il a été réveillé par de stridents gémissements
De bruits de sabots et de brefs hennissements
Au milieu de la parcelle lui revenant
Et qu’il venait de labourer tout fraîchement
Une vive colère l’avait alors envahie violemment
Quant à sa terre foulée par l’écrabouillement
Et où de surcroît le cheval blanc chevauchait sa jument
Sous le regard de sa maîtresse le visage tout rubescent
Sidéré devant cette scène qu’il n’ai vue auparavant
Il avait ressenti son instinct naturel tout grandissant
Entre la vengeance et le désir d’amour qui le brûlait tant
Envers la belle Mireille impassible au corps si séduisant
En ce lieu désert et sans témoin ni passants
La riche citadine alléchée par l’acte du cheval et de la jument
L’invita aussitôt à en faire autant et immédiatement
Chose qu’il n’avait jamais faite depuis qu’il était enfant
Moment de rêve, il a acquiescé sans perdre de temps
Sous le soleil dans les hautes herbes du printemps
Et depuis ils se sont unis et eu beaucoup d’enfants
Quant Ă  sa jument elle avait mis bas un poulain tout blanc
Au destin et à l’amour nul ne peu leur être transgressant
La destinée vient du ciel et l’amour naît de l’aveuglement


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Sujet :  Expéditeur Date
 » Mireille et Armand Bari 6/4/2014 21:14
     Re: Mireille et Armand anonyme 6/4/2014 21:20
       Re: Mireille et Armand Bari 7/4/2014 11:23
     Re: Mireille et Armand Chibani 7/4/2014 11:53
     Re: Mireille et Armand najda 7/4/2014 14:50

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