A l’allure noble manifestant sa supériorité,
Issu de l’union du beau à la sérénité
D’où recueil dans sa majestueuse palmeraie.
Arbre, fontaine de jouvence de la pensée.
Le royal palmier symbole de volonté,
Tend vers le ciel délogeant la médiocrité.
L’oasis, havre de paix, des cœurs peinés...
Où la grâce exige les sommités.
Tout douillet, il perce pied et apparaît,
Et au fil des ans, quiet et élégant,
Gravite et prend son ascension
Et languissant, il se réalise en fonçant.
Et s’étend, colossal et édifiant
Dressant haut son front…
Persiste malgré l’animosité du temps.
Le balancer, le mouvoir et le dandiner,
Mais jamais le fléchir ni le courber
Il demeure fort et résistant
Aux assauts des intempéries le bravant.
Il érige son tronc opulent,
Déterminé à perdurer.
Orné d’un diadème de feuilles pennées.
Et finement effilées
Palmes; d’ où décoration
Décernée aux grands.
Étreignant ses fruits en baies,
Aux tons chatoyants ;
Marron ou or luisant,
Charnues au goût succulent
Fruit du paradis, sinon émanant;
Denrée, de vitamines, gorgée
Porte dans ses entrailles son noyau
Fécond et noble joyau.
Secret de son immortalité.