Pour un dernier concerto...
J'enttends encore cette musique, en accords et en notes
une mélancolie douce et amère dans laquelle on se laisse glisser,
une mélancolie lourde de douleurs et de sentiments
qui vous fait prisonnier et vous laisse sombrer...
Une larme au bord de l'oeil, un sanglot refoulé
ce soir, c'est sans compter, inutile de résister.
Au seuil de l'inertie, en symbiose avec l'oubli
bord de béatitude mensongère que nous impose l'inconscient !
nous nous aimons à nous mentir nous-mêmes
la musique continue...
A la frontière de cette inssouciance, un changement nous guêttait,
l'espoir au fond du coeur, il es là désormais,
révélé à nos âmes figées dans la contemplation !...
cette révélation, le bonheur est limpide émergeant de cette incertitude.
Tout ira bien, tout ira mieux
nous sourions, quelle joie s'attache à mon être, au tien ?
elle disperse nos ombres et rassasie nos doutes.
Maintenant, je peux pleurer sans honte, que c'est beau,
triste descente aux parfums d'oraisons funèbres,
tu me souries comme un ange et me séduis comme le diable,
Du nirvana aux suicidâmes tendanciels, il n'y a qu'un pas,
quelques mesures...
Si le bonheur était illsusoir, ses effets sont si réels,
la souffrance désormais si présente,
m'inflige de si profondes blessures,
de si profondes coupures.
Pourquoi ?
je ne veux plus, celà me tue
ne pleure pas, il est trop tard
nous nous en sortirons à jamais marqués et meurtris
tout était malheureusement écrit !
Notre musique se termine...
----------------
Carpe Diem