T’avouer
Un jour surement,
Enfin je l’espère,
J’oserai être franc,
Et ne plus me taire.
T’avouer mon secret,
En forme de plaie,
Qui me ronge encore,
Et m’éloigne de ton corps.
Non tu n’y es pour rien,
J’ai confiance en toi,
Bien plus qu’en moi,
Dont je suis l’assassin.
Il parait plus facile,
D’aider son prochain,
D’adoucir son chagrin,
De le rendre plus futile,
Que de pouvoir combattre,
Celui qui nous ronge,
De son sang noirâtre,
Du poison qu’il prolonge.
Excuse-moi mon amour,
Je sais que tu comprendrais,
Mais il n’est désormais,
Par encore né ce jour,
Où je te l’avouerai.
C’est peut être par peur,
Par manque de courage,
Que j’ne suis à la hauteur,
De mes propres ravages.
J’aimerai te l’avouer,
Enfin me libérer,
De mon intégrité,
En mal d’honnêteté.
Cela dur depuis longtemps,
Bien avant que tu viennes,
Ensoleiller mes persiennes,
De tes yeux de printemps.
Moi j’aime la vie,
De tout mon ĂŞtre,
J’aime apparaitre,
Enfant Ă©panoui.
Je veux avancer,
Pour tous nos rĂŞves,
Pour la relève,
De nos pensées.
Excuse-moi mon amour,
Je sais que tu comprendrais,
Mais il n’est désormais,
Par encore né ce jour,
Où je te l’avouerai,
Où je te l’avouerai.
C’est un soir bien souvent,
Qu’un obstacle surgit,
Me plonge dans une nuit,
Blanche de tourment.
J’entrouvre la porte,
De ce cauchemar,
Habillé d’une sorte,
De tenue nectar.
Je me délecte alors,
De toutes ses douceurs,
Qui apaisent mon cœur,
Et détruisent mon corps,
Je me laisse porter,
Sans résistance,
Dans cette danse,
Que je vais regretter.
Je sais la conclusion,
L’atterrissage brutal,
Quand fond l’illusion,
En souffrance fatale.
Excuse-moi mon amour,
Je sais que tu comprendrais,
Mais il n’est désormais,
Par encore né ce jour,
Où je te l’avouerai,
Ou je te l’avouerai.
Mais je sais au fond,
Que je serai vainqueur,
De tous ses affronts,
J’effacerai la douleur.
Alors je t’avouerai,
Ce mal trop secret,
Je tirerai un trait,
Sans aucun regret,
Sur ce mal sans détour.
Alors je t’avouerai,
Cette triste histoire,
Que j’effacerai,
De ma mémoire,
A l’aide de ton amour.
A bien y réfléchir,
Il est peut-être né,
Le jour de t’avouer,
Mon secret martyr.
L.P