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     BOUFARIK
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Expéditeur Conversation
nighttalker
Envoyé le :  13/5/2014 13:46
Plume d'or
Inscrit le: 9/5/2007
De: ALGERIE
BOUFARIK
J’ai en mon cœur la ville de ma tendre enfance
La ville où l’orange était un emblème brandi,
De la mielleuse « Zalabia » et du souk du lundi
Où marchands de tout part trouvaient pitance
 
On sentait flotter dans les ruelles planes,
Les généreux parfums des champs environnants
Dans la rue des Arabes qui garda son nom
D’antan, cafés et étals s’ombraient de platanes
 
Ces arbres puissants qui se murmurent encore
Nos éclats de joie ou appels aux batailles
Et leurs troncs fustigent telles des médailles
Nos gravures idylliques et nos liens du sort
 
J’entends encore le rythme merveilleux
Des fêtes des oranges ou la liberté
Et je revois toujours les costumes bleutés
Des scouts défilant, les sourires radieux

La « Fouara », symbole de la ville et repère
Depuis qu’on érigea de Blondeau, la stèle
Changée en fontaine que centrait une belle
Sculpture mémoire aux dons de cette terre
 
Sur les pelouses bordant la grande mosquée,
J’ai tant joué aux cartes, au foot ou à cache-cache
Tandis que les grands avaient pour délicieuse tâche
De se dorer sur les bancs ou parfois piqueniquer
 
Deux petites chapelles à côté, comme pour dire
Toutes cloches tonnantes, la réelle splendeur
Et la bonté de Dieu quand les esprits et les cœurs
Se côtoient et communient pour un suprême désir
 
Certes ! Fanatisme, en ce temps innocent,
S’élevait des tribunes, jamais des minarets
Et les seuls êtres clamés et nommés : égarés
Ce sont ceux dont le vin avait noyé le sang

Au sein du grand parc, la fanfare municipale
Egayait les promeneurs en chants et mélodies
Et pour compléter la scène de ce beau paradis
Des ramages alternaient flûtes et cymbales
 
Je me souviens aussi des cafés populaires,
Des palmiers qui longent les artères béantes,
Oued Mimoun avec ses eaux transparentes
Où se mêlaient potins et rites de sorcières,
 
Des salles obscures où nos rêves se libéraient
Du centre culturel, et le spacieux Colisée
Où comédiens célèbres ont tant ironisé
Et tant de chanteurs nous ont fait délirer
 
Hélas ! De ma ville, disparut tout ce que j’aime ;
Démolis, oubliés, salis ou déformés
Qu’aujourd’hui aux souvenirs de ma ville aimée,
Mon cœur, nostalgique, pleura ce poème
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Sujet :  Expéditeur Date
 » BOUFARIK nighttalker 13/5/2014 13:46
     Re: BOUFARIK hakimAR 13/5/2014 21:28
     Re: BOUFARIK grodele 14/5/2014 8:51

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