J'ai mis de l'air dans mes poumons, mon cœur dans son écrin
J'ai libéré mon esprit de sa prison, repris la route du lendemain
Je marche sur le chemin de mes pensées, l'espoir entre les mains
Devant moi elle s'est dressée, fusionnant vers un triste destin
Ma plume, mes mots, envolés, étouffés, paralysés, emmurés
La douleur du silence, le silence de la douleur, ne pas pleurer
Farandoles des maux, valse des oublis, nuits opaque et saturée
Doucement se détacher, laisser aller mais ne pas succomber
Dame faucheuse, en moi ton froid de l'au-delà , une mise à nue
Mon destin mu en un présent suspendu un avenir disparue
Sourires faciles, masquent mon corps de sa beauté perdus
Debout mais dévastée, la vie la mort dans une danse éperdue
Des maux des traitements , mon âme avide de ressentir
Chemin de méditation vers un moi où je dois advenir
Sous le clair de lune sans l'ami Pierrot pour m'écrire
J'ai vu, vaincu, prête à faire naître le jour pour devenir
J'ai mis de l'air dans mes poumons, mon cœur dans son écrin
J'ai libéré mon esprit de sa prison, repris la route du lendemain
Je marche sur le chemin de mes pensées, l'espoir entre les mains
Devant moi elle s'est dressée, enfuie vers d'autres destins .Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.