mise en page Cyrael
L'OEILLET
Un oeillet bégayait de sa prose modeste
Dans la fraîche pâture aux immenses frissons
D'herbes folles courbées bruissant à l'unisson,
Dans le choeur des épis aux trémolos agrestes.
Le flûté solfiant de son menu calice
D'un rose ébouriffé palpitait en solo,
Et la suave haleine aux entêtants délices
Glissant en sourdine un petit grain de malice,
Mutine, s'invitait au joyeux concerto !
N.G.
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