Il la frappait souvent, mais elle ne disait rien.
Elle pensait même parfois que c'était pour son bien.
Elle souffrait beaucoup, mais jamais ne s'est plaint
Et elle taisait à tout le monde son chagrin.
Elle cachait ses bleus et retenait ses larmes,
Lui il n'était pas prêt à déposer les armes.
Il lui fallait quelqu'un sur qui se défouler
Quand il était en manque et bien trop énervé.
Moi sa maman, j'avais des doutes et je voulais l'aider,
Je cherchais vainement à la faire avouer.
Malgré mon insistance, elle a toujours nié,
Devant mon impuissance, j'étais désespérée.
Et elle prenait des coups et ne répondait pas
Mais pensait bien ne plus pouvoir tolérer ça.
Pourtant elle se taisait comme hypnotisée
Par cet homme qu'elle avait énormément aimé.
Un coup mal envoyé la marqua à la face
Et elle ne pu cacher ses trop voyantes traces,
Alors elle s'en alla tout droit à la police
Et mis enfin un terme à son supplice.
Très vite il fut emmené, menottes aux poignets.
Jamais il n'avait pensé que ça pourrait lui arriver.
Et il eu beau pleurer, parler et supplier
Elle en avait trop supporté et il dût s'en aller.
Si toutes les femmes battues, pouvaient se décider
A dénoncer leurs tortionnaires, combien seraient sauvées,
Combien ne seraient plus des condamnées à mort
Et combien pourraient être maîtres de leur sort.
Ghislaine Coudert
29.10.2006
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Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur