Chuchotements puis murmures la mer m'imprègne
Le ressac des écumes des soucis m'assomment et les profondeurs de la vie me vident
Pourtant j'apprends à nager à reculons pour enfin dépasser mes idées qui se traînent
Nuits étoilées iodées m'absorbent dans le rire et le jour me ramène aux clartés sordides
En suffocation dans mes abymes silencieuses qui dessinent les contours de mes peines
Les fenêtres de mon âme versent des larmes salées s'échouant sur des plages arides
Dans l'étendue blues où mon esprit dérive en moi toujours ces récifs qui me saignent
Ne pas lâcher l'ancre des maux pour mieux amarrer mes mots bastion de mes aventures
Plongées en apnée dans océan de mes chagrins déluges de larmes que je censure
De garde au gouvernail des sourires pour créer un capitaine vaillant qui rassure
Attendre la houle du présent et surfer pour en captiver des senteurs qui durent
Pour des bouteilles de bouffées de gaieté oxygénées lorsque les tempêtes perdurent
Lorsque mon corps tangue les couleurs de l'âme telle une bouée comme armure
Sans bruit mon authenticité s'écrase sur les falaises de solitude en éclats purs. Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.