Entendez vous frémir la vigne et son raisin
sous l'automne chantant le bouquet des vendanges,
les feuilles bien ocrées où flirtent des mésanges
quand l'église s'exprime au timbre du tocsin,
Septembre s'embellit avec ses airs coquins
écoutant sécateurs tout au bout des phalanges
couper la belle grappe en prônant les échanges
du jus qui dégouline aux blessures des mains,
Les hottes bien remplies des doux fruits des ivresses
alloueront grand bonheur au cœur des taste-vins,
l'arôme des chais s'offre aux âmes pécheresses
Avec le chant grivois des vendangeurs chauvins,
tout devient gouleyant, rideau pour la besogne,
le cep s'est endormi aux bras de ma Bourgogne.....
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***
