Un mois,avec ses longs jours et ses semaines
S’est déjà dissipé en nuage dans l’air
Depuis ton départ que j’avais consenti non sans peine
Car ton chaleureux passage était concis et éclair
Ô belle dame altruiste aux allures de reine
En apport culturelle aussi vaste que la mer
ta couronne est ce cœur qui anime ton âme
J’ai hâte de revoir tes beaux yeux verts
A la couleur des précieuses gemmes
Entendre ta voix douce et claire
Et ton sourire qui fascine et charme
J’attends ton retour tout heureux et fier
Car tu me manques jusque dans l’âme
Je revois ces moments de liesse si chers
A mon cœur qui aujourd’hui te réclame
Au bord de la mer comme si c’était hier
Je te reconduirais sur les lieux mêmes
Où nous nous sommes rencontrés sur le rivage
En cette fameuse journée de juin
Où avons écrit nos noms sur le sable de la plage
Face aux sublimes vagues témoins
Un rendez-vous au terme d’un long voyage
D’entre deux lieux très loin
La mer était bleue et la brise câlinait nos visages
Dans un enchantement sans fin
Aux pieds des dunes sur le lit du sable humide
Avons laissé les empreintes de nos pas
Tous deux, moi Obarry et toi Cloilde
Marchant sous le soleil bras par dessus bras
Où le vent chevauchait les vagues sans brides
Pour nous divertir seuls toi et moi
Une rencontre effective et réelle
En très réconfortant bonheur en soi
si brève soit-elle
Une amitié qui restera étamée de riche aloi
Sincère, cordiale et réciproque au goût de miel