Plume d'argent Inscrit le: 11/7/2014 De: |
Madame Nostalgie Madame Nostalgie. Madame Nostalgie, un jour m’est apparue ; Elle a pris corps en moi, et s’y est incrustée, Me rongeant les entrailles, mais moi, je n’ai rien vu, De son vilain manège quand elle me dévorait.
Nous sommes rencontrés, un soir d’hiver sans lune ; Ma Mie, m’avait quitté, plus d’espoir de retour ; De bien vilaines pensées, clamaient mon infortune, Elle en a profité dévoilant ses atours.
Telle une fille impudique, vivant sans retenue, Usant de ses attraits, m’invitant au bonheur De m’y être laissé prendre, m’a rendu tout confus, Je n’avais pas compris, qu’elle était le malheur.
D’autres, bien avant moi, ont cru à ses promesses, Verlaine, François Coppée, ont vécu de ses charmes, Pendant bien des années, les a tenus en laisse ; Je finirai comme eux dans un torrent de larmes.
Elle a accompagné, Brassens et sa guitare ; Et même l’ami Léo, qu’avait pour nom Ferré, Elle les a cajolés, longtemps, même sur le tard, Brel était avec eux, tous les trois l’ont chantée.
De tous ces grands poètes, n’ayant pas le talent; Je cherche bien des mots, étant toujours en quête; Devoir les assembler sans me casser les dents, Ne serais pour toujours, qu’un apprenti Poète.
Madame Nostalgie, un beau jour m’a quitté, Je dois le reconnaître, grâce à vous mes amis M’avez fait découvrir, une plus belle beauté, Son nom est amitié ; Elle nous a réunis! Yvan C.
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