Soupirs de fin d’été
Septembre aux grands arbres tremblant de rosée
Qui dans les matins gris constelle au loin les prés
Septembre mois des derniers couchants dorés
Epars à l’horizon des vagues délaissées
Lorsque l’été dans un dernier soupir
Répand sur les collines avec largesse
Ses clartés opalines son ultime richesse
Lorsqu’il est un peu plus qu’un souvenir
Quand les bois embrumés sont humides
Et frémissants de nostalgie
Lorsque la plaine auparavant aride
S’abandonne lassée à la langueur des pluies
C’est alors que les lueurs de doux crépuscules
Alternent avec les pluies nonchalamment
Tandis que sur une herbe un être minuscule
Chante encore l’été vainement
Dépôt Scam
----------------