Nuit rouge...Aube blanche...Matin vert!
Nuit de la chair
Nuit des mains qui errent
Sur les corps conçus pour plaire
Nuit de corsage déchiré
Nuit du corps-appel désiré
Et les lèvres sont des charmes lacérés
Nuit d'une belle blonde
Nuit de très puissantes ondes
Et la passion du corps et si profonde
Nuit de folie ou de sagesse
Nuit de désir vidé et qui n'agresse
Le calme regagne le morceau qui se dresse
Aube de sommeil profond
Aube de ce corps qui ne se morfond
Tout est déraciné du fin fond
Aube de la Seine et de Paris
Aube d'amants endormis qui se sourient
Et l'appel du corps chasse tous les mépris
Matin qui s'annonce beau
Matin propice à deux cafés chauds
Le bureau attend et chantent les oiseaux