L'aube écume au mont des vagues,étoiles à leurs cimes décorées
D'un oublié jour paré de silence que la pierre avait hier tant chanté,
Et là les traces enfouies ouvrent le clos des dunes enchantées,
Et l'étoile amante du nord ôte le châle et distrait l'aurore
Prépare l'azur au bleu promis face au regard apprenti,
rempli d'errance à attendre que le fer refroidisse et germe la rose
De sous le marbre que les murs alignent au détour des instants invalides
L'aube écume ,l'arbre sait de l'algue longtemps le message
qu'il confie aux racines en prière sous la pierre...
Range tes larmes ! Dit fort la vulnérable fourmi,
Ramasse les étoiles,celles que le coeur ne voit plus !
Tout est fait de deux,et d'eux apprend ta vérité !
Et vis...vis...vis car la vie c'est une aube qui écume
même entre un marteau et l'enclume.
Hé Marcheur ! y a t-il un soleil en plein minuit?
Vous faites sourire le Marcheur,mais dites d'abord
c'est quoi la nuit?
Allez voir comment se lève le jour tel une écorce fine
qu'on enlève à l'obscurité..
Dans ce que les yeux du Marcheur voit,même dans la plus
négligeable chose il y a des merveilles...tout est merveille
dans ce qui se voit et dans l'invisible .
L'aube n'écume que lorsque le regard reconnait en l'infime
sa part de grandeur et l'aspect du merveilleux.
Tes pieds sont ensablés Marcheur! oui...le chemin n'est jamais
une même rose..le repas est de raisin sec et pain de blé dur ce soir..
Le Marcheur repart à l'aube,l'océan offre la vraie couleur des vagues..
Le Marcheur