Tu es insaisissable, comme le mal
Qui remonte la pente en aval.
Ombre furtive du démon de midi,
Qui effleure le miroir brisé de ma vie.
Tu viens puis disparais, sans prévenir.
Je te suis aveugle sans parvenir,
A atteindre tes traces qui reculent,
L’horizon de ma vie, de son but ultime.
Absence présente sympathique.
Je pars à la recherche du triptyque.
Arrêt sur image, flou statique.
Le soleil timide se croise les bras,
Assis sur un nuage qui larmoie,
Sur les pages de mon livre qui se noie.
Charef