Epiderme

Il revoit cette peau de pêche
A la flamme du soleil couchant,
Mais il fallait qu'il se dépèche
C'était premier jour de printemps.

Il n'oubliait pas cette douceur
Qui le rendait plus que fébrile,
Celle que l'on prête à certaines fleurs
Mais la sienne était plus subtile.

Et puis,au fil des ans,du Temps
Générosité malveillante oblige,
Sa peau désirée par tant de soupirants
Commençait à donner des vertiges.

Il la vit en boutons de vilaines fleurs,
Telle écorce d'arbre blessée,
Il finit par avoir grande peur
De ne plus pouvoir la caresser.

Vous qui avez mal à la peau,
Souffrez dans les reflets du miroir,
Dites vous que l'amour du beau
Doit rester ciel couleur d'espoir!

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
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