Les paradoxes
Mes sentiments sont des boomerangs,
Un jour s’en vont, un jour s’en viennent,
Un chant d’amour qui se promène,
Ou une brume au cœur exsangue,
Chacun ses joies chacun ses peines.
La route est courte, la route est longue,
Soit je m’emmerde soit j’ai pas le temps,
Faudrait savoir dans quel camp,
J’pose mes bagages avant que l’gong,
Vienne assassiner le présent.
Je cours ou j’en fous pas une rame,
Bourreau de travail ou glandeur,
Ça dépend sur quel programme,
J’ai branché ce qui m’sert de cœur,
Et de la valse de mon âme.
Optimiste jusqu’au bout des doigts,
La vie c’est opportunité,
DĂ©pressif comme je prends froid,
Psychologiquement enrhumé,
Faudrait-il d’abord que j’ai le choix.
Dans le partage associatif,
J’aime les hommes comme des frères,
Ou je m’enferme solitaire,
Brulé d’avoir été naïf,
Je me consume sans colère.
Au fond je crois simplement,
Que mes paradoxes sont humains,
Je suis comme vous ĂŞtes certains,
Comme moi avec vos tourments,
Parce que c’est ça être vivant !
Parce que c’est ça être vivant !
L.P
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