Ange béni, belle Lovellye, qu’es-tu devenue ?
Où es-tu, pourquoi ta voix s’est-elle tue
On ne te voit plus passer comme par le passé
Je n’entends plus le bruit de tes pas résonner
Je ne hume plus ton particulier parfum léger
Qui fleurait l’air autour de toi soirs et matins
Je me suis habitué à t’entendre fredonner
A travers ta fenêtre, des airs doux et sereins
Mais depuis, un lourd silence étouffe les volets
Serais-tu partie vers d’autres contrés, très loin
On m’a toujours décrit ta droiture avec passion
Ton caractère placide et ton verbe tranchant
Ton altruisme qui attirait tant d’admiration
Ton profond dévouement envers les gens
Et ta claire probité comme un éternel rayon
J’ai eu lecture de tes poèmes au profond sens
Composés de tendres et résonnantes rimes
Où tu narrais la belle vie avec clairvoyance
Dans une maîtrise dénudée de toute frime
Je suis un non-voyant sans guide ni bourrin
Mais si un beau jour l’heureux hasard
Me ferait croiser ton sacré et noble chemin
Je saurais te reconnaître sans aucun écart
Par la Sainte vierge Marie mère de Jésus
Dans mes rêves de mon interminable nuit
Je te vois sans jamais t’avoir auparavant vue
Et j’entends ta voix bruire dans mon ouïe
Divine grâce, je ressens ta présence à mes cotés
Tu n’es pas loin, et tu vas sûrement te manifester