Une cité fantôme, voilà ce qu'elle est devenue,
Quand le temps, peu à peu, efface une époque révolue.
J'étais fillette mais dans ma mémoire reste gravée
La gratitude envers le "Gueule Noir" et son fidèle briquet.

Fosse 24, j'observe ta dépouille du sommet d'mon terril,
Je fais renaître tes chevalets pour toujours démolis,
J'entends ta sirène enterrer les mineurs des corons,
Les priver de lumière pour des gaillettes de charbon.

Parmi ces hommes, j'aperçois mon grand-père,
Solide comme un roc, transpirant de poussières.
Prisonnier des galeries, il savait en tout état d' cause
Qu'à défaut du grisou, l'emporterait la silicose.

J'admirais également mon grand-père infirmier,
Mais la mine, rarement il souhaitait m'en parler.
Le quotidien du mineur l'avait confronté tout autant
A bander une tête écrasée d'éboulement.

Personne n'égalera le courage de ces hommes,
Le coeur sur la main, de bons vivants en somme.
Leur patois hante encore délicieusement mes oreilles
D'une vive mélodie qui vous stimule au réveil.

Je descends d'mon terril, l'amertume au coeur
De poursuivre une vie dénuée de vraies valeurs.
Car fillette, lorsque me chauffaient les boulets de charbon
Je m' sentais fière de ces hommes, courageux mineurs de fond.

Fanny

Bonjour Fanny, un bel hommage et tellement mérité aux mineurs de fond !
Je vous souhaite bonne chance pour le concours .

C'est là un hommage dont je partage les sentiments exprimés .
HONORE

un très bel hommage aux mineurs de fond, mon grand père l'a été

Envoyer ces hommes au charbon...
Douloureuse expression. ..
Où étaient les cols blancs en ces instants?
Comptaient t ils les boulets de charbons?
Extraits par des pauvres gens?

Très touchant
Bonsoir
Bravo
À bientôt
Merci
Thierry

Bel hommage à ces vaillants travailleurs.
Bravo et bonne chance.

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Profites de chaque seconde comme la dernière d'une vie si précieuse.

Émouvant hommage aux mineurs de fond, tous unis dans le malheur. Tu exprimes une profonde mélancolie devant l'cité fantôme, et chi on alo faire une tiote prière là-haut chu c'terril.
On y ressent beaucoup de sensibilité de ta part.
Silhouette

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La poésie est à l'âme, ce que le souffle est à la vie. Maxime Rohart
Douce est la poésie à l'âme qui soupire. Annie Poirier

Bonsoir Fanny, très bel hommage à ces travailleurs qui avaient tant de courage pour gagner parfois si peu


Amicalement

Bel hommage aux mineurs me dit pas que tu n'es pas du Nord toi
et bravo

Bonjour Fanny

Très beau et émouvant tableau poétique sur ces mineurs. Toute l'atmosphère, les ressentis sont exprimés avec beaucoup de délicatesse et d'amour.

Amicalement Franie

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Un bel Hommage à ces HOMMES privés de lumière et dont le sacrifice et les efforts actionnaient l'énergie du "monde"



amitié


merci Fanny de venir sur mes textes

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Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE
"LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE
Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre

Tout un monde que Zola a immortalisé dans "Germinal" et qui a disparu... Emporté par la frénésie du pétrole...

Amicalement NL...

Je suis très sensible à "ces gueules noires"

Bel hommage chargé d'émotion, merci beaucoup

Amicalement, Eden

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...

émouvant poème a ces mineurs de fond , quelle dure vie mais quel courage ils avaient pour travailler dans des conditions a la limite du soutenable
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

- Tu évoques de très beaux souvenirs... En quelques sortes.
C'est aussi une période de ma jeunesse.
Merci d'en avoir fait un rappel.


Daniel

Tout est tellement vrai dans ton texte, tout est si humain que cela est bouleversant.

la visite de ces anciens sites d'extraction est triste, on pense surtout aux pays où cela demeure et se solde par des morts chaque jour.
La condition de vie des mineurs dans les corons était très difficile aussi avec de petits logements où ils s'entassaient en familles nombreuses, vivant chichement de la paie durement gagnée.

Les terrils disparaissent du paysage, peut à peu couverts par la végétation. Les chevalets rongés par l'érosion s'effondrent, tout comme le sol miné par les affaissements des anciennes veines d'extraction, entraînant les maisons qui avaient été bâties à ces endroits.

"Personne ne saura plus ce que fut la vie
Du mineur, tué par une tâche inhumaine"

merci encore pour ce magnifique texte à la mémoire des tiens, qui ont tant apporté au pays pour sa prospérité et qui en ont été bien mal récompensés.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)