Nuit de mélancolie
La nuit est glaciale,
Je la regarde couvrir,
La ville bestiale.
La nuit est étendue,
Au pied de ce lit,
Désormais si nu.
La nuit voit mourir,
Toutes mes envies,
Et naitre mes délires.
La nuit me rappelle,
A mes vieux démons,
Où es-tu ma belle ?
La nuit plante,
Au cœur de mes rêves,
Sa lame saillante.
La nuit confond,
L’ancien élève,
De l’homme moribond.
La nuit a des odeurs,
De goudron et de cendre,
De vodka et d’horreur.
La nuit agrandit,
Ce lit déjà trop vide,
Où j’attends assis.
La nuit c’est attendre,
Mais moi je me livide,
D’un mirage trop tendre.
La nuit est un miroir,
Où mon âme s’égare,
La nuit est un trottoir,
Que je quitte toujours trop tard.
Reviendront-elles,
Ces nuits de fêtes,
Où nous étions irréels,
Dans une valse parfaite ?
Reviendront-elles,
Ces nuits d’ignorances,
Où même le silence,
Avait un goût de miel ?
Oui certainement,
Mais en attendant,
Je ne pense qu’à vous,
Qui dormez je n’sais où.
L.P
www.loikperrin.fr![](http://static.skynetblogs.be/media/91565/837380337.jpg)