L'enfant des petits métiers





Dans toutes les rues il végète
Plante verte encore très fragile
Et vend partout tout ce qui s'achète
Aux impassibles gens de la ville
Du matin au soir, il ne s'arrête

Très proche du coeur est sa caisse
Elle est sa toute petite banque
Lui, il compte tout sans cesse
Et pleure parfois devant les manques
Un petit objet de volé, ça le blesse

Comme l'élève, il range ses briquets
A côté des paquets de cigarettes
Les papiers mouchoirs sont empilés
Près des piles de nylon recouvertes
Du blanc, du vert, du bleu, du violet

Certains grands coeurs le caressent
Et malgré tout le font sourire
Lui achètent un objet et le déstressent
Mais d'autres coeurs le font souffrir
Et tremblent son corps et sa caisse

Il est devenu en calcul un génie
Et lit bien les marques et les origines
Il sait où se situent les pays
Bon élève qui connait la corée et la Chine
Mais pour les bancs d'école, il a vieilli!

Une liaison pathétique entre l'écriture poétique et le fond dramatique sans embellissement factice.
Richards.

Ces gamins de la rue, petits marchands aux quatre vents....souvent s'épanouissent devant leur étal et s'enivrent de mille connaissances....Le calcul appris sur le tas pour éviter de se soustraire à la multiplication des fraudeurs ce qui engendrait la division de sa recette.....

***Dan***......

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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***

Bonsoir mohaghane . On ne choisit, hélas, pas son destin ! Ces enfants en sont la preuve ....

L'école de la rue a aussi ses génies. Avec le temps ils connaissent bien nos envies qu'ils exploitent à leur profit. Mais le savoir est indispensable pour ces enfants précoces qui occupent les trottoirs. Souvent l'utilité de l'enfant, sa contribution, est la seule issue pour les familles démunies.

très belle poésie sensible qui reflet la vie

Dani

Bonsoir Mohaghane

ah...pourvu qu'il garde son équilibre et que le sol ne dérape pas sous ses pieds
Tant d'enfants sont à la rue en milieu hostile

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un poème qui m'a fait penser à Victor Hugo, par son sujet à la gavroche, le portrait est très éloquent et provoque in fine un pincement au cœur,


yann

Et dire que ces petits métiers de ces pauvres enfants est parfois le seul revenu pour leurs familles...un triste constat

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Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit , c'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour .
Christian Bobin

un poème très touchant !

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http://www.mespoemes.net/eolienne/

https://www.amazon.fr/Souffle-poétique-Adeline-alias-Éolienne/dp/2414163232

https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

Que de vérités, l'enfant doit en savoir des choses pour vivre dans cette jungle son école...

Eden

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Il y a des chevaux d'argent qui brillent de mille feux, lorsque s'éteint le jour, lorsque tout n'est plus bruit. Lorsque la folie anime le ciel plein d'étoiles...alors pour quelques instants, quelques instants seulement, rêvons...

Bonsoir mohaghane, tristement beau poème, émouvante lecture

Amicalement

Triste vie pour ces enfants dont la rue est l'école .

Un texte émouvant et bien mené qui fait vivre sous nos yeux le quotidien de cet enfant

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mes amitiés, Halcyon

L'école de la rue est la plus dure de la vie. Ils sont innombrables ceux qui doivent subvenir aux besoins de la famille.

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Si tu ne vis pas avec l'homme ou la femme de tes rêves . Aime l'homme ou la femme avec qui tu es ,car la vie est compromis avec les rêves.

Je remercie tous les amis qui ont visité ma page
Je loue leur réaction encourageante à l'égard du poème et du phénomène social en question

belle soirée à tous et à toutes

encore merci à tous