Vous souvenez vous de ces Ă©mois
Qui pris votre pensée sans tarder.
Quand nos lèvres ont fait le choix
De s’unir dans ce délicieux baiser.
Vous frémissiez sous ce tourment
Votre corps vibrait du bonheur inédit.
Ses saveurs émoustillaient l’instant
L’étreinte montait étouffant ce cri.
Oui madame, un cri montait en vous.
Plaisirs étaient formulés, ils clamaient
Tous ces jours et nuits de désir en nous
Par les jeux que nos yeux réclamaient.
Nos mains devinrent étreintes d’union.
Contre vous, l’archet cherchait la corde
La tempĂŞte montait, nous Ă©tions fusion.
Frémissante, bien vite nue sans discorde.
La couche fut refuge, le drap complice.
La minute laissa fredonner notre alliance
Amants nous Ă©tions, plaisir du supplice.
L’étreinte brûlante laissa fuser sa créance.
Le jour vous trouva confuse et Ă©mue
Votre plaisant visage coloré d’émotion.
Et dans vos yeux, ce bonheur inconnu
Toucha mon âme, me donnant passion.
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