La terre tourne, la vie suit son cours
Elle s’entoure de ses reliques
L’arbre plie sous le poids des glamours
Elle adresse en vain ses suppliques
Aux anges égarés à contre jour
Des profondeurs d’une vie prolifique
Elle attend patiemment sans détour
La réémergence des attraits magiques
Des visites nocturnes de l’amour
A l’heure ou les pendules statiques
Animent le néant du temps qui court
Édulcoré de joutes ludiques
Sur le lit empierré de son parcours
Elle déshabille sa nudité angélique
Charef