Sur le flanc de ton galbe gracieux,
De ta silhouette poétique,
J’ai posé le plus romantique,
De mes regards amoureux.
Sur tes hanches voluptueuses,
Que les étoiles, le soir, jalousent,
J’ai rêvé aux lunes Andalouses,
Dont mes pensées sont honteuses.
Sur la descente d’or de tes nattes,
Qui enivre même les plus sages,
J’ai vu jaillir tant de mirages,
Que mes joues devinrent écarlate.
Sur la chaleur de tes formes,
Où s’évaporent les désirs,
J’ai cru aux ombres du plaisir,
Que la pudeur rend difformes.
Sur la falaise de tes paupières,
Où la lumière devient soleil,
J’ai humé le nectar vermeil,
Qui m’a fendu mon cœur de pierre.
Sur l’oriflamme de tes cils,
Qui accroche les hirondelles,
J’ai vu luire un arc-en-ciel,
Qui conduisait à l’irréel.
Sur la justesse de tes jambes,
Qui s’éternisent jusqu'à ton cœur,
J’ai trouvé un bouquet d’ardeur,
Qui se répand et qui flambe.
Mais la jeunesse d’une poésie,
Ne dure jamais très longtemps,
Ce soir, voilà que le printemps,
Me dérobe de ton harmonie,
Pour me rendre ma mélancolie.
L.P
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