- Le charme.
* Le charme est une telle élégance,
Un pas sur le côté d'un corps qui se balance,
Léger en sursauté, une robe qui danse...
Le charme, c'est une entrée d'hôtel,
Talons hauts, escalier, deux jambes hirondelles,
Balancés déhanchés, épaule nue bretelle,
Deux regards croisés à s'y noyer de Ciel,
Un clin d'oeil partagé cils battant des ailes
D'un visage incliné à pudeur sensuelle...
C'est une main posée de son à peine ouverte,
A l'instant qui l'a crée d'une grâce à ôter,
A doigts de son délié, rouge nœud d'une lettre,
Aux mystères du noir de gants qui l'on délié...
C'est le temps qui dispose de son tout doucement,
De ses sonnés d'horloge, délicats de tintant,
C'est le désir pressé du baiser qui s'attend
Reflets de cheminée papillons blancs d'élans...
C'est un livre qui se pose d'un délicatement,
Sur couverture, une rose, parfumée d'enivrant,
Le pétillant de prose en bulles de mots amants
Coulés en fonds de gorge, Vers cristal transparents...
C'est le chutttt d'un doigt posé sur une bouche,
Qui murmure l'éclatant du rire léger qu'il pousse,
C'est le partir en douce, d'une porte entrouverte,
en ralenti de course de bras où elle se jette...
C'est un travelling écran, cinéma du muet,
Notes de résonnance d'un *piano à jouer,
Gammes d'ensorcelant de corps en tournoyés...
C'est une main d'au revoir, envoyé d'un baiser,
Penchée d'un écritoire, à vous en voir rimer,
Que je sors mon mouchoir d'un "snif" Ã vous quitter,
Dernier tourné de regard, d'un charme à vous voir,
Je danse sur le trottoir, image nuit noire, d'un,
- Vous permettez
que j'en sois nuit ou soir d'image qui disparait ?
- Où ?
- Et bien ! Allez donc savoir !
J'ai le mystère sous les pieds.
Arwen/Aïna
7/12/2014
Merci à tous ceux et celles qui passeront me lire et douce soirée.
* Amitié.