A UNE AMIE

Des fois si tu te sens seule
Si sur ton visage la tristesse s’étale
Pense à tous ces cœurs
Qui tirent leur bonheur
Du sourire sur tes lèvres

Si les iniquités de la vie troublent tes habitudes
Et que loin de toi s’envolent les solutions
Si maints soucis tourmentent ta quiétude
Arrête toute ton action

Et dans le silence de ton cœur
Dans le calme de ton for intérieur
Prends le temps de ne vivre qu’au présent
Et la solution viendra alors seulement

Pense à ces milliers d’êtres
Qui de loin ou de près
Prennent un instant pour penser à toi
Et qui à ton souvenir entrent en émoi

Pense à ces milliers d’êtres primaires
Qui vivent sans souci et par instinct
Sans s’inquiéter de leur destin
En sont-ils plus heureux ?
Leur vie en est-elle moins une chimère ?

Si la solitude t’envahit
Si tu te retrouves sans amis
Sans personne à qui te confier
Pense au moineau qui
Chante sans personne pour le gratifier

Si tu crois que nul ne t’aime
Si tu crois que tous s’éloignent
Alors pense à ceux que tu aimes
Et à l’affection que tu leur témoignes

Enfin si tout ceci t’embête
Arrête-toi et sans hâte
Essaie de tout oublier
Et tout sera plus léger.