C’est un jour glacial, le bassin est de glace,
Le cygne ,à ses congénères fait signe
Ne pas avancer, le miroir se brise, il faut devancer!
Parfois les animaux, des autres connaissent bien les maux,
Pourtant ils ne disent mots, seulement des cris en soubresauts
Alors dans ce froid, je suis la, oh quel effroi
Le teint blafard les yeux éteints, sans fards,
Un homme titube, et je crois, qu’il a l’habitude.
Sa bouteille vide, ou de sa vie le grand vide,
Lui parler, je n’ose pas, j’ai l’air insignifiante avec mon Harley,
Je pense au cygne, je n’ai pas de plumes, mais je lui fais signe,
En lui tendant mes gants, ce n’est point arrogant.
Par un langage de signes, nous sommes des muets
Réunis avec égard, par un seul regard
Ça réchauffe un cœur, et c’est un grand bonheur
Un sourire éclaire son visage ,et ses yeux clairs
Il aura moins froid, je le reverrai peut-être à cet endroit.
lilas (à tous ceux qui hélas sont dans la rue)
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la poésie est le parfum de l'ame
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